לוח המארה הפיניקי

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לוח המארה הפיניקי

לוח המארה הפיניקי (או הפוני) הוא לוח מארה (אנ') בפיניקית (הידועה בשם "פוּנית" באימפריית קרתחדשת) רשום על מגילת עופרת, שנמצא בקרתחדשת על ידי פול גוקלר (צר') ב-1899. הוא מוצג כיום במוזיאון הלאומי של קרתחדשת.[1][2]

ייחודיותו של הלוח הוא היותו ה-Tabella Defixionis (לוח מארה בלטינית) הפיניקי היחיד שניתן לקריאה מלאה.[3]

הכתובת[עריכת קוד מקור | עריכה]

הכתובת ידועה בסימון KAI 89. הכתובת מזהירה מפגיעה בקברו של בעל הכתובת.

רבת חות אלת מלכת ש יסך הא
אתך אנכי מצלח אית אמע[ש]תרת
ואית עמרת ואית כל אש לא כא
עלצא עלתי בכסף <אש> אברחת צלם
-[.]אם אית כל אדם אש עלץ עלתי
<ב>ברחת הכסף ז כמ[.] תיסך אעפרת

ראו גם[עריכת קוד מקור | עריכה]

הערות שוליים[עריכת קוד מקור | עריכה]

  1. ^ C. A. Faraone, B. Garnand, C. López‐Ruiz, Micah’s Mother (Judg. 17:1– 4) and a Curse from Carthage (KAI 89): Canaanite Precedents for Greek and Latin Curses against Thieves?, Journal of Near Eastern Studies 64, 2005, עמ' 161–186 doi: 10.1086/491573
  2. ^ Berger Philippe. Sur un rouleau de plomb avec inscription phénicienne trouvé à Carthage. In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 43ᵉ année, N. 2, 1899. pp. 179-188. DOI: https://doi.org/10.3406/crai.1899.71365
  3. ^ Ferron, J. (1967). La tabella defixionis punique de Carthage. Zeitschrift Der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, 117(2), 215-222: "Dans son Corpas des Defixionum tabellae, Auguste Audollent ne signale que deux inscriptions puniques appartenant à cette catégorie de do- cuments. Elles proviennent de Carthage; l'une fut découverte en 1896 par A. L. Delattre dans la partie de la nécropole romaine des Officiates correspondant à un terrain dénommé actuellement Bir-ez-Zitoun; l'autre, en 1899, par P. Gauckler, tout près d'une tombe de la nécro- pole archaïque de Douïmès. L'état de mutilation du premier texte n'ayant pas jusqu'à présent permis et ne donnant guère d'espoir d'en jamais connaître le contenu4, le second peut être considéré comme «unique en son genre», dans la situation actuelle des trouvailles. Le reste du monde phénicien est encore moins bien partagé, puisque la seule épigraphe connue, une bilingue en cananéen et en grec, paraît se refuser également à une traduction6. Cette absence de documents parallèles montre à la fois les difficultés et l'importance d'un bon déchiffrement de la tabella defixionis carthaginoise. C'est pourquoi nous croyons faire oeuvre utile, en soumettant à la critique quelques nouvelles suggestions destinées à en améliorer la lecture et l'interprétat."